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Paroles des chansons
Je suis malade:
Musique: Alice Dona
autres interprètes: Lara Fabian
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Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n'ai même plus d'histoire
Je suis sale sans toi je suis laid sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir
Je n'ai plus envie de vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n'ai plus de vie et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t'en vas
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade parfaitement malade
T'arrives on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t'en fous
Comme à un rocher comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d'être heureux quand ils sont là
Je bois toutes les nuits mais tous les whiskies
Pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout
Je suis malade complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors
Je suis malade parfaitement malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j'avais du talent avant ta peau
Cet amour me tue et si ça continue
Je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade c'est ça je suis malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Et j'ai le cœur complètement malade
Cerné de barricades t'entends je suis malade
L'aigle noir:
Musique: Barbara, Catherine Lara
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Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d'un lac je m'étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer,
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
L'oiseau vint se poser,
Il avait les yeux couleur rubis,
Et des plumes couleur de la nuit,
A son front brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné,
Portait un diamant bleu,
De son bec il a touché ma joue,
Dans ma main il a glissé son cou,
C'est alors que je l'ai reconnu,
Surgissant du passé,
Il m'était revenu,
Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi,
Retournons au pays d'autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant,
Des étoiles, des étoiles,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Etre faiseur de pluie,
Et faire des merveilles,
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes,
Prit son vol pour regagner le ciel,
Quatre plumes couleur de la nuit
Une larme ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin
Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d'un lac, je m'étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,
Un beau jour, une nuit,
Près d'un lac, endormie,
Quand soudain,
Il venait de nulle part,
Il surgit, l'aigle noir...
Mon fils, ma bataille:
Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1980 "Un autre monde"
© Editions Barclays-Morris
note: Reprise Roch Voisine & Francis Cabrel & Julien Clerc dans l'album "Enfoirés en 2000"
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Ça fait longtemps que t'es partie
Maintenant
Je t'écoute démonter ma vie
En pleurant
Si j'avais su qu'un matin
Je serai là, sali, jugé, sur un banc
Par l'ombre d'un corps
Que j'ai serré si souvent
Pour un enfant
Oh
Tu leur dis que mon métier
C'est du vent
Qu'on ne sait pas ce que je serai
Dans un an
S'ils savaient que pour toi
Avant de tous les chanteurs j'étais le plus grand
Et que c'est pour ça
Que tu voulais un enfant
Devenu grand
Oh
Les juges et les lois
Ça m'fait pas peur
C'est mon fils ma bataille
Fallait pas qu'elle s'en aille
Oh
Je vais tout casser
Si vous touchez
Au fruit de mes entrailles
Fallait pas qu'elle s'en aille
Bien sûr c'est elle qui l'a porté
Et pourtant
C'est moi qui lui construis sa vie lentement
Tout ce qu'elle peut dire sur moi
N'est rien à côté du sourire qu'il me tend
L'absence a ses torts
Que rien ne défend
C'est mon enfant
Oh
Les juges et les lois
Ça m'fait pas peur
C'est mon fils ma bataille
Fallait pas qu'elle s'en aille
Oh
Je vais tout casser
Si vous touchez
Au fruit de mes entrailles
Fallait pas qu'elle s'en aille
{2x}
Céline Dion
All By Myself
When I was young
I never needed anyone
And making love was just for fun
Those days are gone
Livin' alone
I think of all the friends I've known
When I dial the telephone
Nobody's home
All by myself
Don't wanna be
All by myself
Anymore
Hard to be sure
Sometimes I feel so insecure
And loves so distant and obscure
Remains the cure
All by myself
Don't wanna be
All by myself
Anymore
All by myself
Don't wanna live
All by myself
Anymore
When I was young
I never needed anyone
Making love was just for fun
Those days are gone
All by myself
Don't wanna be
All by myself
Anymore
All by myself
Don't wanna live
Oh
Don't wanna live
By myself, by myself
Anymore
By myself
Anymore
Oh
All by myself
Don't wanna live
I never, never, never
Needed anyone
Daniel Balavoine
La vie ne m'apprend rien
Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1980 "Un autre monde"
© Editions Barclays-Morris
autres interprètes: Liane Foly (Acoustique-1998)
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Qui ose dire qu'il peut m'apprendre les sentiments
Ou me montrer ce qu'il faut faire pour être grand
Qui peut changer ce que je porte dans mon sang
Qui a le droit de m'interdire d'être vivant
De quel côté se trouvent les bons ou les méchants
Leurs évangiles ont fait de moi un non-croyant
La vie ne m'apprend rien
Je voulais juste un peu parler, choisir un train
La vie ne m'apprend rien
J'aimerai tellement m'accrocher, prendre un chemin
Prendre un chemin
Mais je n'peux pas, je n'sais pas
Et je reste planté là
Les lois ne font plus les hommes
Mais quelques hommes font la loi
Et je n'peux pas, je n'sais pas
Et je reste planté là
À ceux qui croient que mon argent endort ma tête
Je dis qu'il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête
Ils croient peut-être que la liberté s'achète
Que reste-t-il des idéaux sous la mitraille
Quand les prêcheurs sont à l'abri de la bataille
La vie des morts n'est plus sauvée par des médailles
La vie ne m'apprend rien
Je voulais juste un peu parler, choisir un train
La vie ne m'apprend rien
J'aimerai tellement m'accrocher, prendre un chemin
Prendre un chemin
Mais je n'peux pas, je n'sais pas
Et je reste planté là
Les lois ne font plus les hommes
Mais quelques hommes font la loi
Et je n'peux pas, je n'sais pas
Et je reste planté là
Je n'peux pas, je n'sais pas
Et je reste planté là
Les lois ne font plus les hommes
Mais quelques hommes font la loi
Et je n'peux pas, je n'sais pas
Et je reste planté là
La vie ne m'apprend rien
Quand on a que l'amour
Jacques Brel
Paroles et Musique: Jacques Brel 1956
autres interprètes: Dalida (1957), Star Academy (2001)
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Quand on n'a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour
Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours
Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on n'a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on n'a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on n'a que l'amour
A offrir à ceux-là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour
Quand on n'a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour
Quand on n'a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains,
Amis le monde entier
En apesanteur
J'arrive à me glisser
Juste avant que les portes ne se referment
Elle me dit "quel étage"
Et sa voix me fait quitter la terre ferme
Alors
Les chiffres dansent
Tout se mélange
Je suis en tête-à-tête avec un ange
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls
Dans cet ascenseur
Elle arrange ses cheveux
J'ai le coeur juste au bord des yeux
Et sans la regarder je sens la chaleur
D'un autre langage
Alors
Les yeux rivés
Sur les étages
Pourvu que rien n'arrête le voyage
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls
Dans cet ascenseur
Dans cet ascenseur
J'arrive à me glisser
Juste avant que les portes ne se referment
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls
Dans cet ascenseur
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls
Dans cet ascenseur .
Amsterdam
Paroles et Musique: Jacques Brel 1964 "Olympia 64"
autres interprètes: Isabelle Boulay
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Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le cœur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D'un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s'entendre rire
Jusqu'à ce que tout à coup
L'accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur batave
Jusqu'en pleine lumière
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d'Amsterdam
De Hambourg ou d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam.
Aller plus haut
Paroles et Musique: J.Kapler 1999
© 1999 Disque Columbia / Sony Music Entertainement?
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J'ai tant caché mes différences
Sous des airs ou des faux semblants
J'ai cru que d'autres pas de danses
Me cacheraient aux yeux des gens
Je n'ai jamais suivi vos routes
J'ai voulu tracer mon chemin
Pour aller plus haut, aller plus haut
Ou l'on oublie ses souvenirs
Aller plus haut, aller plus haut
Se rapprocher de l'avenir
J'ai perdu tant de fois la trace
Des rêves pour lesquels je vivais
Je n'ai pas su te dire je t'aime
Seulement te garder
Il faut aussi dire ses doutes
Et les poser dans d'autres mains
Pour aller plus haut, aller plus haut
Et dessiner des souvenirs
Aller plus haut, aller plus haut
Et croire encore à l'avenir
Pour aller plus haut, aller plus haut
Et dessiner des souvenirs
Aller plus haut, aller plus haut
Et croire encore à l'avenir
Aller plus haut, aller plus haut
Se rapprocher de l'avenir.
Casser la voix:
Paroles: Patrick Bruel et Gérard Presgurvic. Musique: Patrick Bruel
note: Reprise Patricia Kaas & David Hallyday & Garou dans l'album "Enfoirés en 2000"
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Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer tout seul,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer chez moi,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule,
Si, ce soir, j'ai envie d' me casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
J' peux plus croire tout c' qui est marqué sur les murs.
J' peux plus voir la vie des autres même en peinture.
J' suis pas là pour les sourires d' après minuit.
M'en veux pas, si ce soir j'ai envie
D' me casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
Les amis qui s'en vont
Et les autres qui restent.
Se faire prendre pour un con
Par des gens qu'on déteste,
Les rendez-vous manqués
Et le temps qui se perd
Entre des jeunes usés
Et des vieux qui espèrent
Et ces flashes qui aveuglent,
A la télé chaque jour,
Et les salauds qui beuglent
La couleur de l'amour
Et les journaux qui traînent,
Comme je traîne mon ennui,
La peur qui est la mienne,
Quand je m' réveille la nuit,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
Et les filles de la nuit
Qu'on voit jamais le jour
Et qu'on couche dans son lit
En appelant ça d' l'amour
Et les souvenirs honteux
Qu'on oublie d'vant sa glace
En s' disant "J' suis dégueu
Mais j' suis pas dégueulasse !"
Doucement les rêves qui coulent
Sous l' regard des parents
Et les larmes qui roulent
Sur les joues des enfants
Et les chansons qui viennent
Comme des cris dans la gorge,
Envie d' crier sa haine
Comme un chat qu'on égorge,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer tout seul,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer chez moi,
Si, ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule,
Si, ce soir, j'ai envie d' me casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix,
Casser la voix, Casser la voix.
Fan:
J'ai vécu sous des posters
A me croire le seul à connaître
Tout de vous
J'en ai refait des concerts
En rêvant de voir apparaître
Marylou
J'inventais des lettres à France
En solitaire, en silence
Si je n'ai pas su l'écrire
Je voulais simplement te dire
{Refrain:}
Que si, si j'existe
J'existe
C'est d'être fan
C'est d'être fan
Si j'existe
Ma vie, c'est d'être fan
C'est d'être fan
Sans répit, jour et nuit
Mais qui peut dire je t'aime donc je suis
J'en ai connu des hôtels
En attendant un signe, un geste
De ta part
J'en ai suivi des galères
Pris des trains, fait des kilomètres
Pour te voir
Mettre un nom sur un visage
Derrière une vitre, un grillage
Quelque chose à retenir
Faire comprendre avant de t'enfuir
{au Refrain}
Mais qui peut dire je t'aime donc je suis
Qui peut dire qu'il existe ?
Et le dire pour la vie
{au Refrain}
C'est d'être fan
C'est d'être fan
Si j'existe
J'existe
C'est d'être fan
C'est d'être fan
C'est d'être fan
C'est d'être fan
Mais qui peut dire
Je t'aime donc je suis
Mais qui peut dire
Donc je suis
Donc je suis
Qui peut dire ?
Qui peut dire ?
Pour la vie
Je suis fan
Avec le temps
autres interprètes: Jane Birkin, Dalida (1971), Catherine Lara (Sol En Si 1999), Isabelle Boulay
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Avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix
le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
l'autre qu'on devinait au détour d'un regard
entre les mots, entre les lignes et sous le fard
d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
avec le temps tout s'évanouit
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
avec le temps, va, tout va bien
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie les passions et l'on oublie les voix
qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment
avec le temps on n'aime plus
Je ne suis pas un héros:
Je ne suis pas un héros
Paroles et Musique: Daniel Balavoine 1980 "Un autre monde"
© Editions Barclays-Morris
autres interprètes: Johnny Hallyday
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Les coups de poings dans l'âme
Le froid de la lame qui court
Chaque jour me pousse
Un peu plus vers la fin
Quand je monte sur scène
Comme on prend le dernier train
Même les soirs de drame
Il faut trouver la flamme qui brûle
Pour toucher les femmes
Qui me tendent les mains
Qui me crient qu'elles m'aiment
Et dont je ne sais rien
C'est pour ça qu'aujourd'hui
Je suis fatigué
C'est pour ça qu'aujourd'hui
Je voudrais crier
Je n'suis pas un héros
Mes faux pas me collent à la peau
Je n'suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je n'suis pas un héros
Un héros
Je n'suis pas un héros
Mes faux pas me collent à la peau
Je n'suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je n'suis pas un héros
Un héros
Quand les cris de femmes
S'accrochent à mes larmes je sais
Que c'est pour m'aider
A porter tous mes chagrins
Et je me dis qu'elles rêvent
Mais ça leur fait du bien
A coups de poings dans l'âme
J'ai trouvé la trame qu'il faut
Pour mourir célèbre
Il ne faut rien emporter
Que ce que les autres
N'ont pas voulu garder
C'est pour ça qu'aujourd'hui
Je suis fatigué
C'est pour ça qu'aujourd'hui
Je voudrais crier
Je n'suis pas un héros
Mes faux pas me collent à la peau
Je n'suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je n'suis pas un héros
Un héros
Je n'suis pas un héros
Mes faux pas me collent à la peau
Je n'suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je n'suis pas un héros
Un héros
Je n'suis pas un héros
Je n'suis pas un héros
Un héros
Je ne suis, je n'suis pas un héros
Je n'suis pas un héros
Un héros
Je ne suis, je n'suis pas un héros
Je n'suis pas un héros
Les mots bleus
Il est six heures au clocher de l'église
Dans le square les fleurs poétisent
Une fille va sortir de la mairie
Comme chaque soir je l'attends
Elle me sourit
Il faudrait que je lui parle
A tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Parler me semble ridicule
Je m'élance et puis je recule
Devant une phrase inutile
Qui briserait l'instant fragile
D'une rencontre
D'une rencontre
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Je l'appellerai sans la nommer
Je suis peut-être démodé
Le vent d'hiver souffle en avril
J'aime le silence immobile
D'une rencontre
D'une rencontre
Il n'y a plus d'horloge, plus de clocher
Dans le square les arbres sont couchés
Je reviens par le train de nuit
Sur le quai je la vois
Qui me sourit
Il faudra bien qu'elle comprenne
A tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Toutes les excuses que l'on donne
Sont comme les baisers que l'on vole
Il reste une rancœur subtile
Qui gâcherait l'instant fragile
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Une histoire d'amour sans paroles
N'a pas besoin du protocole
Et tous les longs discours futiles
Terniraient quelque peu le style
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Je lui dirai tous les mots bleus
Tous ceux qui rendent les gens heureux
Tous les mots bleus
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